Chris Adair : Bonjour, et merci d’être à l’écoute d’un autre épisode de la série de balados Trois en cinq. Je m’appelle Chris Adair, je suis responsable des partenariats stratégiques à Gestion SLC. Je suis heureux d’animer notre édition spéciale des Fêtes de fin d’année, dans laquelle nous inversons les rôles et posons des questions à Steve Peacher.
Steve Peacher : Bonjour Chris, je suis heureux d’avoir cet entretien avec vous, bien que je me sente quelque peu intimidé par cette inversion de rôle!
Chris Adair : Je n’en doute pas. Mais je dois admettre que j’attends cet épisode avec impatience chaque année. Nous célébrons notre centième épisode! Steve, je me demandais si nous pouvions parler de la genèse des balados de la série Trois en cinq, et des étapes que nous avons franchies maintenant que nous célébrons notre centième épisode.
Steve Peacher : Je crois que j’ai commencé par discuter avec nos responsables du marketing pour savoir ce que nous pouvions faire d’un peu différent dans un monde bombardé d’informations. Et je me suis dit, faisons des balados, et intitulons la série Trois en cinq. L’idée n’a pas été bien accueillie; personne n’était convaincu de son originalité. J’ai insisté, car moi j’en étais convaincu. Voyant combien j’étais convaincu, ils ont consenti à mettre en œuvre ce projet de balados, bien que je pouvais sentir qu’ils doutaient fortement de son succès. Nous avons donc réalisé quelques balados. Puis, un jour, ma mère m’a appelé. J’ai écouté ton balado, m’a-t-elle dit. Je lui ai demandé ce qu’elle en pensait. Elle m’a répondu que mon neveu l’avait trouvé tout à fait par hasard, ce qui a piqué ma curiosité. J’ai demandé à ma mère comment il l’avait trouvé. Elle m’a répondu qu’elle ne savait pas comment il l’avait trouvé. Je lui ai ensuite expliqué que le service de marketing n’avait pas trouvé l’idée géniale, mais que j’étais ravi de savoir que j’avais déjà deux auditeurs. C’était au début de la diffusion des balados. Et, vous avez raison. Nous avons depuis réalisé des centaines de balados, et j’espère qu’ils ont été bien accueillis par les membres de notre organisation. C’est au moins un moyen pour les employés des différentes divisions de la Sun Life, d’entendre leurs collègues qu’ils n’auraient peut-être jamais rencontrés, car ils font partie d’une autre division ou se trouvent dans une autre région. Donc, je crois que cela s’est avéré être une excellente idée.
Chris Adair : Oui, c’était effectivement une excellente idée. Je me souviens que lors d’un des premiers épisodes que nous avons réalisés nous avions invité Sonny Kalsi. Et, si je me rappelle bien, à la fin de l’entretien, vous lui demandez quel était son groupe de rock préféré. Je suis donc toujours à l’affût des questions intéressantes que vous posez à la toute fin des balados. Steve, parlons un peu des marchés. De toute évidence, l’année 2023 a été manifestement très révélatrice. L’année dernière 2022 a été une année très difficile pour les titres à revenu fixe en général. Je pense que la Fed est enfin arrivée à un point où elle a décidé de faire une pause, et les marchés commencent à agir en conséquence, en témoigne le risque sur les actifs. Je me demandais donc si vous pouviez nous faire part de votre point de vue sur l’année 2023 et de votre perspective des placements en 2024.
Steve Peacher : Vous vous êtes concentrés sur les marchés à revenu fixe. Et je pense que les taux d’intérêt, comme vous l’avez laissé entendre, ne sont plus qu’un lointain souvenir. Mais tout d’abord, je pense qu’une hausse des taux d’intérêt, tout comme une forte baisse des taux d’intérêt, a un impact significatif, et les fonds fédéraux ont fortement augmenté. Il semble que la courbe des taux s’est inversée depuis longtemps. Mais, les banques sont intervenues il y a seulement quelques mois. Puis, il y a eu les retraits massifs à la Silicon Valley Bank. Quant à First Republic et Credit Suisse, je pense que l’on peut certainement attribuer tout cela aux mesures agressives prises par la Fed et à l’inversion de la courbe de rendement qui en a résulté. Au début de l’année, l’on anticipait la poursuite de la hausse des taux, de l’inversion de la courbe des taux, et l’on appelait à la prudence. L’on anticipait aussi une récession d’ici l’automne, voire d’ici l’été. Puis, les crises bancaires se sont succédé l’une après l’autre, et nous appréhendions le pire. Mais, encore une fois, les marchés ont réagi à contre-courant, le S&P affichant une hausse d’environ 20 % en décembre, l’activité économique se portant très bien, le taux de chômage se maintenant sous la barre des 4 % et l’inflation suivant une tendance baissière. Selon les indicateurs, nous nous rapprochons, contre toute attente, de l’objectif de 2 % fixé par la Fed. On était loin de s’attendre à un tel rebondissement au début de l’année. Je pense que ce qui m’a surpris le plus est que la hausse des taux d’intérêt en 2022 et en 2023 n’a pas eu les conséquences désastreuses auxquelles l’on s’était attendu. Je pense que l’on oublie que les conséquences de l’inversion de la courbe de rendement se produisent toujours après coup. Bref, l’année 2023 a été une année relativement bonne de mon point de vue. Par contre, je suis quelque peu anxieux à l’approche de 2024, car je sais trop bien que les effets de l’inversion de la courbe des taux se font toujours sentir après coup. Je ne pense pas que nous puissions conclure que les mauvais jours sont derrière nous, même si les indicateurs sont favorables actuellement.
Chris Adair : La Réserve fédérale américaine estime qu’il y a une probabilité de 85 % que les taux baissent d’ici le mois juin 2024. Donc...
Steve Peacher : Je m’interroge à ce sujet, car je pense personnellement que la Fed mettra du temps à réduire les taux. Donc,
Chris Adair : Je suis du même avis. En fait, oui, je pense qu’ils ont eu beaucoup de mal à faire ce qu’ils ont fait. Et je pense qu’ils veulent être excessivement prudents, à moins que tous les indicateurs signalent une baisse des risques importante. Donc, Steve, rappelons que ce balado est notre diffusion spéciale du temps des Fêtes. Je me disais que nous pouvions nous consacrer du temps durant cette émission spéciale pour nous amuser. Combien de fois pensez-vous avoir regardé le film La vie est belle (It's a Wonderful Life)?
Steve Peacher : Oh, je l’ai certainement vu dix fois ou plus. Oui, je l’ai effectivement regardé plusieurs fois.
Chris Adair : Bon, d’accord, voyons voir, je me suis dit que je pourrais vous poser quelques questions anecdotiques à ce sujet. Ma première question est donc la suivante : où George et Mary avaient-ils prévu de passer leur lune de miel avant d’y renoncer pour sauver la banque?
Steve Peacher : Oh, bonne question. Je me souviens du nom de Bedford Falls, c’est bien cela? Était-ce le nom de la ville où ils habitaient?
Chris Adair : Oui, ils se trouvaient à Beford Falls.
Steve Peacher : Je donne ma langue au chat; je ne peux pas me rappeler où ils comptaient passer leur lune de miel.
Chris Adair : Ils devaient se rendre à New York, puis prendre un bateau de croisière pour les Bermudes. Passons à la prochaine question, Steve. Qui est la suivante. Voyons si vous pourrez répondre à celle-ci. À la fin du film, une cloche sonne sur l’arbre de Noël de la famille. Savez-vous ce que cela signifiait?
Steve Peacher : Cela a effectivement une signification importante... Si je me souviens bien, lorsqu’une cloche sonne, un ange obtient ses ailes, je crois que c’est cela.
Chris Adair : Bonne réponse! Bravo! Bravo! Si vous vous souvenez bien, l’un des bons amis de George était Sam Wainwright, et vous vous rappellerez qu’il a essayé de convaincre George de se lancer dans le commerce du plastique. Vous vous souvenez? Vous souvenez-vous aussi quelle était la carte de visite de Sam?
Steve Peacher : Je me souviens que c’était un personnage singulier, c’est ce dont je me souviens. Et...
Chris Adair : C’était « Hee haw! » Il s’exclamait toujours ainsi.
Steve Peacher : « Hee Haw! »
Chris Adair : C’est cela! Il est temps de conclure ce centième épisode. Je me demandais si vous pouviez nous donner une idée du nouveau concept de la série de balados Trois en cinq.
Steve Peacher : Je n’ai aucune idée! Je dois parler à l’équipe de réalisation, mais le but est de continuer de susciter l’intérêt de nos auditeurs. Nous avons abordé de nombreux sujets et invité de nombreux professionnels de la Sun Life, ce qui nous a permis de découvrir combien de choses nous réalisons dans l’organisation. Nous avons invité beaucoup de gens tout aussi talentueux et spécialisés les uns les autres. J’ai pris un grand plaisir de m’entretenir avec chacun d’eux. Je pense que nous devrions inviter des personnalités hors de la Sun Life, ce qui nous permettrait d’attirer un plus grand nombre d’auditeurs. Et, j’envisage de vous proposer d’être notre maître de cérémonie à l’avenir. Oui, je crois que ce serait une bonne idée!
Chris Adair : Oh, vous me faites trop d’honneur, Steve, je ne sais pas si je serais à la hauteur. Quoi qu’il en soit, je continue d’écouter vos balados, Steve. Je tiens à vous souhaiter, à vous et à votre famille, de passer de joyeuses Fêtes de fin d’année. Je vous souhaite également une bonne année 2024 qu’elle soit prospère et qu’elle vous comble de bonheur et de santé. Joyeuses Fêtes et bonne année à tous nos Employés et Clients, ainsi que tous nos chers auditeurs. À bientôt.
Steve Peacher : Joyeuses Fêtes à vous aussi, Chris, et tous mes meilleurs vœux pour le Nouvel An. Merci.
Chris Adair : Merci, Steve.
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