Au deuxième trimestre, le PIB réel des États-Unis a dépassé les attentes et a augmenté de 2,8 %. L’un de ses principaux moteurs a été les dépenses des particuliers, qui ont été robustes. Même si les ménages sont de plus en plus soucieux de leur budget, délaissant de plus en plus les marques et recherchant les bonnes affaires, ils continuent à dépenser.
Néanmoins, la croissance ralentit par rapport aux résultats forts enregistrés l’année dernière. L’inflation revient lentement vers son objectif. Le marché de l’emploi se rééquilibre rapidement. Entre-temps, le taux de chômage a augmenté pendant trois mois consécutifs et dépasse désormais les 4 %.
Le président de la Réserve fédérale américaine (la « Fed »), Jerome Powell, est particulièrement attentif à la dynamique du marché du travail. Avant la pandémie de COVID-19, il a fait passer la Fed d’une approche fondée sur des modèles à une approche fondée sur des données. Et il a souligné que la confiance passée dans les modèles et les objectifs d’inflation trop précis pouvaient avoir prématurément nui à la croissance de l’emploi, en particulier pour les personnes à faible revenu.
Pour l’instant, la plupart des données indiquent que l’économie ralentit à un rythme mesuré. Pour que l’atterrissage se fasse en douceur, les taux devront également commencer à se normaliser. Une baisse des taux en septembre semble toujours probable.
Sources : Bloomberg, Financial Times, 2024.