Épisode 29

24 NOVEMBRE 2021

Trois questions au sujet de l’avenir du travail pour Amy DeAngelo

Steve Peacher est en compagnie d’Amy DeAngelo, directrice générale principale et chef des ressources humaines, Gestion SLC, afin de parler du retour au bureau, de l’avenir du travail, et de l’importance de soutenir la santé mentale des employés.

Steve Peacher : Bonjour, chers auditrices et auditeurs, et merci d’écouter Trois en cinq. Je suis Steve Peacher, président de Gestion SLC. Aujourd’hui, mon invitée est Amy DeAngelo, qui est la directrice générale principale et chef des ressources humaines à Gestion SLC. Merci, Amy, d’avoir accepté mon invitation.

Amy DeAngelo : Tout le plaisir est pour moi, Steve.

Steve Peacher : J’aimerais m’entretenir avec vous au sujet du retour au bureau, un sujet que vous et moi avons souvent abordé récemment. Tous les jours, les médias en parlent, notamment de la manière dont les sociétés s’y préparent. Pouvez-vous expliquer à nos auditrices et à nos auditeurs la manière dont Gestion SLC s’y prépare aussi? Quelles sont les préoccupations de notre société en ce qui concerne le retour de nos employés dans nos différents bureaux?

Amy DeAngelo : Ce sujet est en effet très d’actualité. Nous avons déjà commencé à accueillir les employés qui ont volontairement fait le choix de retourner au bureau. Comme beaucoup d’autres sociétés, nous espérons que plusieurs autres employés retourneront au bureau cet automne. Cependant, le nouveau variant Delta est préoccupant, et c’est pourquoi nous reportons le retour de tous les employés à 2022. Mais, plusieurs employés vont au bureau sur une base volontaire, car ils sont heureux de pouvoir de nouveau être au bureau et travailler côte à côte avec leurs collègues. Du point de vue de la santé et de la sécurité, la plupart des travailleurs en Amérique du Nord doivent être vaccinés pour se rendre à leur milieu de travail, c’est le cas à Gestion SLC, et nos employés sont satisfaits de cette mesure. En ce qui a trait à l’avenir du travail, en 2022, nous adoptons le modèle hybride dans le cadre duquel tous les employés se rendront au bureau les trois mêmes jours chaque semaine. Les employés auront ainsi l’occasion d’avoir des interactions informelles avec leurs collègues, et cela encouragera la collaboration et contribuera à entretenir notre culture d’entreprise. Nous sommes très enthousiastes d’offrir le modèle hybride à nos employés, car nous croyons qu’il permet de répondre aux besoins tant de nos Clients et notre organisation, qu’à ceux de nos équipes et de nos employés.

Steve Peacher : Parlons maintenant de l’avenir du travail, car bien que le retour au bureau et l’avenir du travail soient reliés, ils sont deux sujets distincts. En ce qui concerne le secteur de la gestion d’actif, quelles sont les tendances, et de quelle manière ont-elles eu une influence sur la façon dont Gestion SLC conçoit l’avenir du travail?

Amy DeAngelo : Nous avons effectivement gardé contact avec nos pairs et collègues du secteur de la gestion d’actif. Nous avons également participé à plusieurs forums, tant ceux qui réunissent les DPRH que ceux qui réunissent les professionnels du secteur, et nous avons constaté que le modèle hybride est le plus populaire, et avons décidé de l’adopter à Gestion SLC. En fait, lors d’un récent forum des ressources humaines auquel j’ai participé, 85 % des participants croient qu’à l’avenir, le secteur de la gestion d’actifs adoptera le modèle hybride, lequel prévoit deux à trois jours de travail au bureau. Donc, la question n’est plus si nous devons adopter le modèle hybride, mais comment le mettre en place de manière efficace. Donc, cela nécessite que nous apportions des changements à la culture de notre entreprise, laquelle doit, par la même occasion, être inclusive et équitable. Pour y arriver, Gestion SLC a l’intention d’investir dans les technologies. Nous aurons des salles Zoom qui seront munies de tableaux tactiles. Nous offrirons des cours de formation aux employés, afin qu’ils puissent apprendre à utiliser ces nouveaux outils qui seront mis à leur disposition. En outre, nous serons encore plus à l’écoute et encouragerons les employés à nous fournir leurs rétroactions. Mais, ce qui est intéressant est que lors d’un récent forum réunissant des professionnels des ressources humaines auquel j’ai participé, je participais à une discussion avec des pairs du secteur de la gestion d’actifs au sujet des besoins d’offrir encore plus de formation et d’occasions de perfectionnement professionnel, surtout lorsque nous serons sortis de cette pandémie. Le CFA Institute a récemment mené un sondage qui a révélé que 91 % des répondants ont l’intention d’acquérir de nouvelles compétences en 2022. Cependant, seulement 46 % d’entre eux se sentent appuyé par leur employeur dans leurs démarches. Donc, je crois qu’à la sortir de cette pandémie, nous mettrons beaucoup l’accent sur l’apprentissage et le perfectionnement professionnel, ce qui est une bonne chose en soi.

Steve Peacher : Je crois que cette pandémie, et la pression de travailler à partir de la maison, ou de vivre dans son milieu de travail, c’est l’impression de certaines gens, sont les raisons pour lesquelles il est important de parler de la santé mentale. 

Amy DeAngelo : En effet.

Steve Peacher : J’ai récemment fait un discours dans une conférence pour investisseurs institutionnels sur l’empathie, l’authenticité et l’engagement peuvent être les moyens les plus puissants qu’un employeur puisse posséder pour veiller au bien-être de ses employés. Après l’année qui vient de s’écouler, quels conseils auriez-vous à donner à nos auditrices et auditrices, ainsi qu’à d’autres organisations?

Amy DeAngelo : La santé mentale et le bien-être ont été, et continueront d’être l’une de nos principales préoccupations à Gestion SLC. Dans le monde entier, l’on parle plus que jamais d’épuisement professionnel et, comme vous l’avez mentionné, le télétravail a éliminé la frontière entre le travail et la maison, ce qui est loin d’aider. En fait, l’Organisation mondiale de la Santé a récemment reconnu que l’épuisement professionnel est aujourd’hui l’un des principaux problèmes de santé au travail, ce que nous prenons très au sérieux. À Gestion SLC, nous nous sommes concentrés sur deux choses : d’abord, les chefs d’équipe doivent avoir des entretiens avec chacun des membres de leur équipe, afin de bien comprendre les besoins de chaque personne, et de quelle manière il peut les soutenir. Nous avons donc investi dans la formation des leaders. Ensuite, il s’agit de créer une culture d’entreprise qui contribue au bien-être psychologique des employés. Nous nous assurons que les employés se sentent à l’aise de parler de santé mentale au travail, et de nous dire ce dont ils ont besoin. Le milieu du travail est l’un des principaux milieux où il est possible d’éliminer le tabou entourant la santé mentale. Nous avons réussi à créer une culture d’entreprise qui offre un environnement sain sur le plan psychologique. Enfin, depuis la pandémie, nous avons instauré, comme tu le sais Steve, un nouveau protocole, à savoir de ne plus tenir de réunions les vendredis après-midi. Ce protocole est en place depuis un an à Gestion SLC et, bien qu’il soit loin de plaire à tout le monde, d’autres sont heureux de ne plus être contraints à participer à des réunions les vendredis après-midi, et de pouvoir réduire le temps qu’ils passent à l’ordinateur et dans les réunions. C’est un temps qu’ils peuvent utiliser pour terminer certaines tâches avant le week-end. Nous avons aussi recommandé aux leaders de ne pas tenir de réunions à l’heure du lunch et de raccourcir la durée des réunions en général. Par contre, nous leur avons proposé d’organiser des promenades avec les membres de leurs équipes au cours desquelles ils peuvent discuter ensemble. Bref, nous recommandons de réduire le nombre et la durée des réunions, ce qui diminue le temps que les employés passent devant leur écran d’ordinateur, car la plupart d’entre eux font du télétravail.

Steve Peacher : Il ne fait aucun doute que d’éliminer les réunions les vendredis après-midi a fait bien des heureux. Je crois aussi que cela contribue à améliorer l’efficacité, car ce temps peut être consacré à compléter des tâches, ce qui nous permet de prendre complètement congé du travail durant le week-end, ce qui est important. Amy, si vous le permettez, j’aurais une question personnelle à vous poser. Je sais que votre fils joue au hockey dans une ligue junior, ce qui veut dire que vous passez beaucoup de temps dans les arénas, car si je ne m’abuse, les arénas sont de nouveau ouverts au public. Donc, quand vous vous préparez à aller passer deux heures autour de la patinoire, qu’apportez-vous pour vous aider à affronter le froid et passer le temps?

Amy DeAngelo : J’apporte des gants et un chapeau. Avant, j’apportais aussi mon téléphone, et je parlais au téléphone tout en regardant mon fils jouer au hockey du coin de l’œil. Mais, aujourd’hui, je suis si captivée par le jeu que je m’assoie sur le bout du banc et je suis le jeu de près. Je ne me demande plus comment je passerai le temps autour de la patinoire, car je veux suivre le jeu et à me joindre aux autres parents pour encourager l’équipe.

Steve Peacher : Vous n’avez même pas une couverture pour vous asseoir sur le banc?

Amy DeAngelo : En fait, je souhaite en recevoir une en cadeau à Noël de mon fils!

Steve Peacher : Merci, Amy, de nous avoir fourni plus d’information sur le retour au travail, et de vous être entretenue avec moi au sujet de l’avenir du travail, deux sujets qui préoccupent beaucoup de monde. Je remercie aussi toutes nos auditrices et tous nos auditeurs d’avoir écouté cet épisode de la série Trois en cinq.

Amy DeAngelo : Merci, Steve.

 

Ce balado est destiné uniquement aux investisseurs institutionnels. Les renseignements fournis dans ce balado ne doivent en aucun cas tenir lieu de conseils particuliers d’ordre financier, fiscal, juridique ou comptable ni en matière d’assurance et de placement. Ils ne doivent pas être considérés comme une source d’information à cet égard et ne constituent pas une offre d’achat ou de vente de valeurs mobilières, ni de services d’assurance ou de placement. Les investisseurs devraient obtenir l’avis d’un conseiller professionnel avant de prendre une décision en fonction des renseignements fournis dans ce balado. Ce balado peut contenir des renseignements ou des énoncés qui tiennent compte d’attentes ou de prévisions liées à des événements futurs. Les énoncés prospectifs sont de nature spéculative et peuvent faire l’objet de risques, d’incertitudes et d’hypothèses qui pourraient différer de façon importante des énoncés. Par conséquent, n’accordez pas de confiance excessive à ces énoncés prospectifs. Toutes les opinions et tous les commentaires formulés sont susceptibles de changer sans préavis et sont présentés de bonne foi sans responsabilité légale.