Steve Peacher : Bonjour, chères auditrices et chers auditeurs, et merci d’être à l’écoute de cet épisode de Trois en cinq. Je m’appelle Steve Peacher, et je suis le président de Gestion SLC. Je suis très heureux d’accueillir aujourd’hui Christina Medina, de l’organisme sans but lucratif Invest In Girls. Elle est directrice des programmes et responsable de leur expansion au niveau national. Donc, Christina, votre organisation œuvre dans tous les coins du pays. Selon les informations que j’ai recueillies, Invest In Girls a été fondé à Boston, où je me trouve. À Gestion SLC, nous avons découvert votre organisation par l’intermédiaire d’Investir au féminin. C’est vraiment un plaisir pour moi de parler de ces programmes dans le cadre d’un épisode de Trois en cinq. Merci, Cristina, de m’accorder cet entretien.
Cristina Medina : Merci, Steve, de m’avoir invitée à votre émission.
Steve Peacher : Donc, je vais commencer par une question générale. Pouvez-vous, SVP, nous parler d’Invest In Girls? Quel est le but de votre organisme? Quelle est sa mission? Quelles sont ses principales activités?
Cristina Medina : Invest in Girls est un organisme à but non lucratif qui est une ramification du Council for Economic Education. Nous développons des programmes visant à offrir une éducation financière, à promouvoir l’éducation et à fournir des conseils d’orientation de carrière aux jeunes étudiantes de l’école secondaire.
Steve Peacher : Racontez-nous un peu comment Invest In Girls a vu le jour. Vous et moi avons parlé, avant l’enregistrement, du manque d’éducation aux concepts financiers de base dans les écoles secondaires et les collèges. Comment cette situation est-elle reconnue comme un déficit, en particulier pour les filles? Et comment les investissements dans Invest in Girls prennent-ils vie?
Cristina Medina : En 2010, notre fondatrice, Dune Thorne, ainsi que d’autres femmes professionnelles du secteur de la finance, a constaté qu’il était nécessaire d’exposer davantage de filles aux compétences financières et de les encourager à faire carrière dans la finance. Et, c’est alors qu’elles ont décidé de fonder Invest In Girls. Au départ, une toute petite équipe a été formée dans la région de Boston, puis elle s’est agrandie avec les gains de popularité de l’organisme, et Dune a rencontré Nan Morrison, la directrice générale du Council for Economic Education. En 2019, Invest In Girls a fusionné avec le CEE, ce qui a permis d’étendre nos services non seulement aux étudiants, mais aussi aux enseignants dans tout le pays. Nous avons 11 conseils actifs dans différents états qui dispensent des cours sur les finances et l’économie aux maîtres enseignants.
Steve Peacher : Parlez-nous de certaines des actions menées par Invest in Girls, de ses succès, ainsi que du programme, dont vous me parliez avant l’enregistrement de cet épisode, que Wellington a mis en place ici, à Boston, et qui semble très intéressant. Et que peuvent faire des organisations comme Gestion SLC pour faire avancer la mission d’Invest In Girls. Parlez-vous un peu plus de certains des projets intéressants qu’Invest In Girls a mis sur pied?
Cristina Medina : Parmi les choses intéressantes qui se passent en ce moment, nous nous préparons à lancer le programme Exploring Finance Bonanza, qui aura lieu au mois d’avril. J’aime bien le nom qu’on a donné à ce programme. Environ trois sites Web sont hébergés par nos partenaires financiers et universitaires. CitiBank organise un programme d’exploration de la finance ainsi que l’université de New Jersey City, et c’est notre programme phare qui conduit à notre programme d’accès à la carrière. Il s’agit d’un cours intensif d’une semaine sur les différentes carrières dans la finance. Nous avons d’ailleurs organisé notre première réunion l’année dernière à Citi, et elle a connu un tel succès que d’autres sociétés ont exprimé un intérêt à parrainer également une réunion. Le programme d’exploration de la finance que Wellington a offert pendant une semaine dans la région de Boston vient tout juste de prendre fin. Nous sommes donc très enthousiastes à ce sujet et nous constatons l’intérêt croissant de nos partenaires financiers. Nous avons donc mis sur pied notre programme d’exploration de la finance avec l’aide d’Invest In Girls qui devait être lancé en mars 2020. Mais, en raison de la pandémie, toutes les écoles ont fermé leurs portes. Nous étions très déçus de devoir reporter ce lancement. Mais nous avons été en mesure de donner le coup d’envoi en 2021, et nous avons constaté une augmentation de la demande de ce programme de sociétés financières avec lesquelles nous concluons des partenariats.
Steve Peacher : Si une fille s’inscrit à ce programme d’une semaine, combien de temps doit-elle y consacrer? Est-ce que le programme est offert après l’école ou pendant? Et, combien d’heures les jeunes filles doivent-elles consacrer à cette activité pendant la semaine? Ce programme me semble assez intensif.
Cristina Medina : Oui, il est effectivement assez intensif, mais les étudiantes qui y participent sont vraiment motivées. Nous proposons le programme d’introduction à la finance pendant les vacances, en hiver, afin d’offrir la possibilité de participer au programme sans qu’il entre en conflit avec les autres activités parascolaires des étudiantes. Nous offrons aussi parfois des bourses aux étudiantes qui doivent s’absenter de leur travail rémunéré, pour pouvoir suivre ce programme afin d’acquérir des compétences dont elles ont besoin, dans le monde professionnel.
Steve Peacher : Comme je vous l’ai dit avant l’enregistrement de cet épisode, j’aime poser une question de nature personnelle à mes invités la fin de chaque épisode. Je sais que vous avez été enseignante au début de votre carrière, puis que vous vous êtes impliquée dans Invest in Girls il y a un peu plus d’un an. Comment êtes-vous entré en contact avec cet organisme? Pourquoi était-ce intéressant pour vous de vous impliquer et d’occuper un poste semblable au poste que vous occupez?
Cristina Medina : J’étais professeure d’anglais au collège. C’est l’essentiel de ce que j’ai fait pendant de nombreuses années et, l’année dernière, j’ai décidé de quitter mon poste d’enseignante, lors de la deuxième vague. Je voulais simplement revenir à ma passion, ma première passion, qui est de promouvoir l’émancipation des jeunes femmes et les femmes dans l’enseignement. Et puis, j’ai découvert Invest in Girls. Aujourd’hui, je mets sur pied des programmes d’éducation spécialisés, mais qui ont un impact social important. Et je suis très heureuse de faire partie de l’équipe qui met sur pied ces programmes. J’ai aussi l’occasion de travailler avec les étudiantes de la même manière que lorsque j’enseignais. Mais, je sens que je remplis une mission plus importante, et qui me passionne.
Steve Peacher : Nous sommes très fiers d’être associés à Invest In Girls, par l’intermédiaire de Gestion SLC, grâce à notre programme interne, Investir au féminin, qui est en fait un excellent partenariat. En effet, Investir au féminin a été mis sur pied organiquement, au sein de la Sun Life, par quelques femmes qui sont des professionnelles de l’investissement. Ce programme est aujourd’hui très bien établi. Son association avec un organisme comme Invest In Girls est parfaite, car ces deux organismes partagent le même but, soit d’inculquer des concepts financiers fondamentaux aux jeunes filles. Nous sommes très heureux de prendre part à une telle mission. Merci, Cristina, d’avoir pris le temps de répondre à mes questions au sujet d’Invest In Girls.
Cristina Medina : Merci, Steve.
Steve Peacher : Je remercie également nos auditeurs d’avoir écouté cet épisode de Trois en cinq. À bientôt.
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