Épisode 4

1 juin 2021

Trois questions sur les partenariats public-privé pour John

Steve s’entretient avec John Vincent, directeur général principal, responsable du financement de projets pour Gestion SLC afin de discuter des partenariats public-privé et de la façon dont ils pourraient s’intégrer au plan d’infrastructures de Joe Biden (transcription en français seulement).

Steve Peacher : Bonjour à tous et merci d’être une fois de plus à l’écoute. Mon nom est Steve Peacher et je suis le président de Gestion SLC. J’anime Trois en cinq, une série de balados dans le cadre desquels nous posons trois questions pertinentes à des spécialistes de différents champs d’expertise de notre société. Aujourd’hui, je m’entretiens avec John Vincent qui est responsable de l’équipe du financement de projets à Gestion SLC. Merci d’avoir accepté notre invitation, John.

John Vincent : Bonjour Steve et merci de m’avoir invité.

Steve Peacher : Au fil des ans, le Canada a connu beaucoup de succès dans la construction d’infrastructures en partenariats public-privé. Pouvez-vous nous dire rapidement ce qu’est un partenariat public-privé ou PPP, pourquoi cela fonctionne si bien ici et pourquoi les PPP sont un peu moins répandus aux États-Unis?

John Vincent : Bien sûr. D’abord rapidement, il existe différentes formes de PPP. Effectivement, au Canada, cette méthode est utilisée pour acquérir de nouvelles infrastructures, souvent des infrastructures gouvernementales. Le secteur privé joue alors un rôle dans la conception, la construction, l’exploitation et l’entretien de l’établissement pour une période fixe. Par la suite, le gouvernement en prend possession pour un usage futur.  

Steve Peacher : Vous et votre équipe avez été, comme j’ai pu le constater moi-même, très actifs. Pouvez-vous me donner des exemples de PPP auxquels vous avez participé?

John Vincent : Certainement. Pour revenir à votre dernière question, nous avons connu au Canada une programmation plutôt dynamique. Cette dernière est principalement due aux agences d’approvisionnement mises sur pied et à la structure, comme je l’ai mentionné plus tôt, des PPP qui prend une forme plutôt standard et permet de déployer un modèle uniforme à l’échelle du pays. Ainsi, une filière de transactions est créée au sein de chaque agence d’approvisionnement et elle est rendue publique afin que chacun sache ce qui s’en vient. Par la suite, les gens investissent des ressources dans le secteur – et rappelons-le, la construction d’infrastructures exige beaucoup d’engagement. Dans l’ensemble du pays, nous jouons un rôle très actif. Près de la moitié de notre portefeuille, soit environ 14 milliards de dollars CA actuellement, est investie dans les infrastructures, y compris dans les PPP. Partout au Canada, nous avons probablement contribué à bâtir des dizaines d’hôpitaux. Évidemment, il s’agit d’une catégorie d’actif très importante pour le pays et pour l’environnement dans lequel nous vivons aujourd’hui. Nous avons aussi investi dans ce que nous appelons l’infrastructure horizontale, comme les trains légers sur rail et les transports. Il s’agit donc d’un programme qui connaît beaucoup de succès.

Steve Peacher : Aux États-Unis, l’administration de Joe Biden a proposé, bien sûr, un important plan d’infrastructures. Croyez-vous que cela donnera lieu à plus de PPP aux États-Unis et si oui, dans quels secteurs précis? Et si ce n’est pas le cas, pourquoi?

John Vincent : Bien, je crois qu’il y aura certainement des partenariats avec le secteur privé, mais ils ne porteront pas le nom de PPP.  Aux États-Unis mais également partout dans le monde, si vous pensez à tout ce qui s’en vient – que ce soit l’électrification des transports ou les communications – un grand nombre d’infrastructures sera nécessaire. Ces infrastructures de base ne seront pas nécessairement des routes et des ponts traditionnels comme ce qui a déjà été fait, mais elles seront essentielles à la nouvelle économie. Vous verrez, je crois qu’en mettant l’accent sur les transports, nous verrons apparaître des projets qui s’inspirent d’autres projets en cours. Nous verrons des choses comme le déploiement des services à large bande puisque nous avons besoin de ces infrastructures de communication pour les nouveaux véhicules sur les routes. La société actuelle est axée sur les données et il est nécessaire de rendre l’électricité accessible pour assurer la transmission des données. Évidemment, tous ces nouveaux secteurs en évolution ont besoin de l’expertise du secteur privé. Vous verrez des structures différentes de celles au Canada. Je crois, pour être honnête, que l’environnement est beaucoup plus innovant aux États-Unis et vous verrez les gens chercher des moyens d’accéder au capital sur les marchés grâce aux sources de revenus. Donc, le déploiement de services à large bande pourrait entraîner, par exemple, des tarifs de péage sur l’autoroute. Vous remarquerez la commercialisation de ce type d’infrastructure qui profite autant au secteur public – en ce qui concerne les communications – qu’au secteur privé, et qui tire réellement profit du capital privé.

Steve Peacher : Bien, je sais que votre équipe est impatiente à l’idée de prendre part à certains de ces nouveaux projets, alors j’espère qu’ils se dérouleront comme vous le dites. Une dernière question John. L’année a été difficile pour tous et je sais que partout au Canada, différentes formes de confinement sont encore en vigueur. Voici donc ma question : qu’avez-vous fait au cours de la dernière année pour préserver votre santé mentale en ces temps un peu fous?

John Vincent : En ce qui me concerne, j’ai besoin de bouger, de relever des défis et donc chaque jour, j’essaie de faire de l’activité physique. Cette année, j’ai pu prendre quelques jours de congé pour aller faire du ski dans les Rocheuses. Ça m’a permis de me changer les idées et de m’épuiser physiquement plutôt que mentalement. C’était incroyablement rafraîchissant et ça m’a aidé à me préparer pour la prochaine phase.  

Steve Peacher : Je suis allé en montagne moi aussi. C’est un bon endroit pour respecter la distanciation sociale et faire du ski, alors c’était amusant. Je vous remercie de vous être joint à moi John et de nous avoir fait part de vos commentaires. Je remercie également tous ceux qui ont écouté cet épisode de Trois en cinq.

John Vincent : Ça a été un plaisir, merci à vous.

 

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