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16 MARS 2022
Charles Youngblood, vice-président principal et spécialiste des produits à Crescent Capital, parle du crédit syndiqué de manière restrictive et du rendement de ce type de placement dans un environnement inflationniste.
Steve Peacher : Bonjour, chères auditrices et chers auditeurs. Je suis Steve Peacher de Gestion SLC. Aujourd’hui, je suis vraiment ravi d’être en compagnie de Charles Youngblood, qui aime se faire appeler Charlie. Charlie est vice-président principal et spécialiste des produits destinés aux marchés des capitaux à Crescent Capital. Bienvenue Charlie, et merci d’avoir accepté de vous entretenir avec moi aujourd’hui.
Charlie Youngblood : Tout le plaisir est pour moi, Steve.
Steve Peacher : Aujourd’hui, nous parlerons de crédit syndiqué de manière restrictive, que probablement peu de gens connaissent parmi ceux et celles qui nous écoutent. Pourriez-vous nous expliquer tout d’abord ce que sont les prêts et le crédit syndiqués de manière restrictive?
Charlie Youngblood : Oui, certainement. Pour cela, je vais faire une analogie avec le marché boursier. Le crédit syndiqué de manière restrictive consiste essentiellement en des prêts aux entreprises à petite capitalisation et des obligations de moindre qualité. La valeur de chaque émission varie entre 150 et 400 M$, alors que la valeur des obligations à rendement élevé et des prêts bancaires est beaucoup plus élevée que cela. Il s’agit essentiellement d’entreprises qui se finançaient sur les marchés de prêts directs ou sur les marchés privés, et qui obtiennent maintenant du financement sur les marchés syndiqués. Cependant, elles émettent un petit nombre d’obligations et un petit nombre d’investisseurs achètent leurs émissions, car elles n’obtiennent pas de financement par l’entremise d’un important syndicat financier. À part Crescent Capital, les investisseurs types sont, entre autres, des compagnies d’assurance et la BDC. La raison pour laquelle ces émissions ne sont pas très connues sur les marchés de détail est parce que les investisseurs sont surtout des institutions.
Steve Peacher : Intéressant. Lorsque j’ai commencé ma carrière dans les marchés d’obligations à rendement élevé, en 1990, les émissions s’élevaient en moyenne à 250 M$. Aujourd’hui, cela est considéré comme du crédit syndiqué de manière restrictive, sous forme d’obligation ou de prêt bancaire. Donc, si l’on compare le rendement, l’écart de taux et la volatilité de ce sous-segment d’émissions allant de 150 à 450 M$, ou marché syndiqué de manière restrictive, au rendement, à l’écart de taux et à la volatilité du plus vaste marché largement syndiqué, que peut-on observer?
Charlie Yongblood : Essentiellement, ces obligations offrent une prime de rendement, car elles sont plus petites. Les investisseurs obtiennent donc de meilleurs rendements lorsqu’ils investissent dans de plus petites entreprises, soit de 100 à 200 points de base de plus que ce qu’offrent les obligations à rendement élevé ou les prêts bancaires. Mais, le plus intéressant est que ces obligations sont cotées de la même manière que les plus importantes émissions d’obligations largement syndiquées. Leurs prix sont révisés sur une base quotidienne, comme les autres obligations et prêts bancaires qui sont mieux connus, comme les obligations à rendement élevé ou les prêts largement syndiqués, seulement les obligations syndiquées de manière restrictive ne sont pas négociées sur une base quotidienne. En fait, elles sont moins volatiles à certains moments, notamment lors d’une forte baisse des marchés. Durant ces périodes de forte baisse, les émissions plus importantes sont vendues, car elles sont plus disponibles à la vente, mais aussi parce que, bien que leurs prix sont révisés sur une base quotidienne, ils ne font pas l’objet d’une aussi forte fluctuation.
Steve Peacher : L’une des principales préoccupations sur les marchés à l’heure actuelle est, bien entendu, l’inflation. La Réserve fédérale américaine (la « Fed ») a commencé à augmenter les taux; l’on peut donc dire que nous nous trouvons dans un contexte de marché haussier. Certes la situation en Ukraine affecte les rendements dans l’extrémité longue des courbes de rendement. En outre, nous nous trouvons dans un contexte inflationniste et de hausse des taux depuis un bon moment, ce que la Fed annonçait depuis un bon moment. Or, selon vous, quelle va être la performance du crédit syndiqué de manière restrictive, qui englobe les obligations et les prêts bancaires, dans un contexte de hausse des taux d’intérêt?
Charlie Youngblood : Je crois que c’est une excellente catégorie d’actifs, car la vaste majorité d’entre eux consistent en des prêts. En effet, la plupart des nouvelles émissions depuis le début de l’année sont des prêts à taux variable, ce qui signifie que les coupons s’ajustent tous les trois mois environ, selon l’émetteur. Il est important de noter, cependant, que les coupons seront révisés à la hausse parallèlement à la hausse des taux d’intérêt, et leur duration sera plus courte, car il s’agit de prêts. Or, des coupons plus élevés se traduisent par un rendement plus élevé. Nous investissons dans cette catégorie d’actif depuis 2009, bien que cela ne représente pas plusieurs cycles de marché. Néanmoins, durant cette période, nous avons obtenu 90 points de base de plus, par rapport aux rendements moyens des obligations de première qualité1. Donc, il est très avantageux d’investir dans cette catégorie d’actif, plutôt que dans les obligations de première qualité, dans un contexte de hausse des taux d’intérêt. Cependant, je comprends que les investisseurs recherchent des investissements sûrs, car personne n’avait anticipé ce qui est arrivé aux rendements de l’extrémité longue de la courbe en raison de la fuite vers les obligations de qualité causée par l’invasion de l’Ukraine. Mais, en même temps, avant cela, la vaste majorité s’attendait à ce que les taux augmentent à court terme.
Steve Peacher : Les rendements élevés et les rendements sur les prêts à effet de levier ont augmenté de manière spectaculaire. Au début des années 1990, je n’aurais pas pu m’imaginer que les marchés prendraient une telle ampleur. J’ai la forte conviction qu’une plus petite partie de ce marché, en l’occurrence le crédit syndiqué de manière restrictive, offre une grande valeur pour les investisseurs, car il ne comporte vraiment pas beaucoup de risque de crédit. L’on perd un peu de liquidité; en revanche, l’écart de rendement est plus important, et c’est ce qui rend cette catégorie d’actif si intéressante. Notre entretien tire à sa fin, et comme c’est mon habitude, j’aime poser une question personnelle à mon invité. Avant cet entretien, on parlait de véhicules électriques, et vous m’aviez mentionné que vous aimez et détestez à la fois les véhicules Tesla. Or, j’envisage d’acheter un véhicule électrique. Pourriez-vous me parler de votre expérience avec Tesla?
Charlie Youngblood : J’aime les véhicules électriques. Cependant, à l’instar des portefeuilles, l’on devrait posséder plus d’une catégorie de véhicules, en l’occurrence un véhicule électrique et un véhicule fonctionnant à l’essence. Le véhicule électrique est idéal pour la conduite en ville, car l’on n’a pas à s’inquiéter de faire tourner le moteur au ralenti, lorsque l’on s’arrête, pour se garder au frais durant l’été, et se garder au chaud durant l’hiver, car ce type de véhicule ne produit pas de gaz à effet de serre. Je suis très satisfait des véhicules Tesla; j’ai signé un contrat de location de trois ans pour mon premier véhicule, et un autre contrat de location de trois ans pour mon second véhicule. La technologie est excellente. La camionnette est mon véhicule préféré. Mais, dernièrement, j’ai été très déçu de la finition et la qualité. Le contrat de location de mon second véhicule arrivera bientôt à échéance. Je vais donc chercher un nouveau véhicule à louer, et je vais probablement louer un autre véhicule électrique, et ce pourrait être encore de marque Tesla. Mais, j’hésite, car si les premiers modèles étaient vraiment impressionnants, les derniers modèles, je crois qu’il y en six maintenant, présentent toutes sortes de problèmes, certes mineurs pour la plupart, mais les premiers modèles n’avaient pas ces problèmes il y a trois ans, ce qui est décevant. Mon épouse est vraiment déçue de certaines mises à jour du logiciel, car cela a causé des problèmes avec son téléphone, ainsi que l’interface. Malgré tout, je crois que mon prochain véhicule sera électrique. Il me faudra juste chercher un modèle qui est performant, que ce soit en ce qui a trait à la vitesse, à la tenue de route ou à son rendement énergétique.
Steve Peacher : Je peux comprendre la frustration de votre épouse concernant son téléphone. Nous allons sûrement voir plus de modèles de véhicules électriques au cours des prochaines années. Plus il y aura de marques sur le marché, plus elles se feront concurrence pour la finition et la qualité. Jusqu’à présent, personne ne concurrençait Tesla, mais cela est en train de changer. Je vous remercie, Charlie, d’avoir répondu à mes questions concernant le crédit syndiqué de manière restrictive. Je remercie également nos auditeurs et auditrices d’avoir été à l’écoute de cet épisode de Trois en cinq.
Charlie Youngblood : Merci, Steve.
¹Selon les calculs effectués par les analystes de portefeuille de Crescent Capital. Quatre-vingt-dix (90) points de base représentent la différence entre le Portefeuille de titres à revenu fixe de première qualité et la stratégie CSCS (crédit syndiqué de manière restrictive) depuis octobre 2009 (date de création du CSCS Composite).
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